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Ostéoporose : avec ou sans lait ? - 04/10/16

Doi : 10.1016/j.rhum.2016.05.012 
Patrice Fardellone a, , b , Alice Séjourné a, b, Hubert Blain c, Bernard Cortet d, Thierry Thomas e

le comité scientifique du GRIOf

a Service de rhumatologie, hôpital Nord, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 1, France 
b Inserm 1088, 80054 Amiens cedex 1, France 
c Centre de prévention et de traitement des maladies du vieillissement Antonin-Balmes, centre régional équilibre et prévention de la chute du Languedoc-Roussillon, centre hospitalier régional universitaire de Montpellier, 39, avenue Charles-Flahault, 34295 Montpellier cedex 5, France 
d Service de rhumatologie, hôpital Roger-Salengro, CHU de Lille, EA 4490, 59037 Lille cedex, France 
e Unité de rhumatologie, hôpital de Bellevue, CHU de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France 
f Centre d’évaluation des maladies osseuses, hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le lait de vache fait régulièrement l’objet d’attaques répétées l’accusant d’être la cause de très nombreux problèmes de santé parmi lesquels on retrouve un risque augmenté de fractures. Lorsqu’on examine attentivement la littérature scientifique concernant le lait et la santé osseuse, on est frappé par la discordance qui existe entre les études expérimentales portant sur des critères intermédiaires : marqueurs du remodelage osseux, densité minérale osseuse (DMO), qui donnent la plupart du temps des résultats favorables à la consommation de lait de vache alors que les études épidémiologiques offrent des résultats contradictoires et déstabilisants. À tous les âges de la vie, notamment chez l’enfant et la femme ménopausée, la consommation de lait de vache ou la supplémentation de l’alimentation habituelle en poudre de lait ou bien encore en protéines du petit-lait réduit le remodelage osseux et améliore ou protège la DMO. Ces effets bénéfiques sont d’autant plus importants qu’ils se produisent au sein de populations carencées en calcium comme les populations asiatiques. Il n’y a pas d’études d’intervention évaluant le risque fracturaire lié à la consommation de lait de vache, mais seulement des études épidémiologiques, observationnelles. Les résultats de ces dernières montrent des résultats contradictoires ne permettant pas de conclure : tantôt protection contre les fractures, ou bien absence d’effet ou encore augmentation du risque fracturaire. Les auteurs de ces publications mettent en avant plusieurs mécanismes possibles : effet nocif du d-galactose, intolérance au lactose, augmentation de la charge acide, entre autres. Les études épidémiologiques rencontrent des difficultés pour mettre en évidence des effets d’un seul composant alimentaire en raison du grand nombre d’interactions nutritionnelles, des difficultés à recueillir sur de longues périodes les habitudes alimentaires des sujets, parfois très antérieures au recueil des données fracturaires, ce qui est à l’origine de nombreux biais, pas toujours identifiés, au sein de populations qui ne sont pas forcément carencées en apports calciques. En l’état actuel de nos connaissances scientifiques, il n’existe pas d’argument incontestable justifiant qu’on se passe d’un aliment aussi largement consommé que le lait de vache.

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Mots clés : Lait de vache, Fracture, Densité minérale osseuse, Marqueurs du remodelage osseux


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 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus.


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